Chirurgie de l'hernie discale lombaire

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Qu'est-ce qu'une hernie discale ?

hernie discale lombaire en Tunisie prix tarif pas cherLe rachis lombaire est constitué de 5 vertèbres. La dernière vertèbre lombaire (L5) s’articule avec le sacrum (S1). En arrière du corps vertébral se trouve le canal rachidien dans lequel passent les éléments nerveux. La moelle épinière s’arrête généralement à la fin du rachis dorsal (D12L1). Il n’y a donc plus, dans le canal vertébral lombaire, que les racines des nerfs, qui portent le nom de la vertèbre sus-jacente, L1, L2, L3 etc... Entre deux vertèbres se trouve le disque, élément constitué au centre par le nucléus pulposus, entouré d’un anneau fibreux. Ce disque est essentiel à l’articulation entre les vertèbres, donnant toute sa souplesse à la colonne vertébrale. En avant et en arrière l’espace discal est fermé par un ligament (ligament commun vertébral antérieur et postérieur). Celui-ci, au cours du vieillissement, peut présenter des zones de faiblesse par lesquelles va s’extérioriser un fragment de disque appelé hernie discale. Celle-ci peut prendre plusieurs aspects : soit une simple protrusion globale du disque par distension de l’anneau fibreux et du ligament, elle peut être médiane ou latéralisée et venir au contact des éléments nerveux qui sont ainsi irrités, soit il s’agit d’une véritable extériorisation de la hernie, sous le ligament (hernie discale sous ligamentaire) ou à travers le ligament (hernie discale libre). La hernie peut être médiane, latéralisée, ascendante ou descendante, voire même sortir par un petit canal, appelé foramen, par lequel sort le nerf, de chaque côté, entre 2 vertèbres. Dans 75 % des cas ces hernies intéressent les 2 derniers étages, L4-L5 et L5-S1, et sont responsables d’une sciatique, le nerf sciatique étant constitué de deux racines L5 et S1. Plus rarement elles intéressent les étages sus-jacents et donnent soit une cruralgie (par compression des racines du nerf crural aux étages L3-L4 ou L2-L3) soit une méralgie, encore plus rare, à l’étage L1-L2, par compression du nerf fémoro-cutané.
Le diagnostic de cette affection est tout d’abord clinique, nécessitant un examen minutieux, puis radiologique par la réalisation d’un scanner lombaire et/ou d’une IRM. La hernie discale doit être mise en évidence de façon formelle et correspondre aux données cliniques (niveau et côté).

Quelles sont les causes ?

Une hernie discale se produit lorsque le noyau gélatineux d'un disque intervertébral, qui sert de coussin entre les vertèbres de la colonne vertébrale, sort de sa position normale et exerce une pression sur les nerfs environnants. Les causes courantes d'une hernie discale peuvent inclure :
L'usure normale : le processus naturel de vieillissement peut entraîner une usure progressive des disques intervertébraux, les rendant plus susceptibles de se déchirer et de se hernier.
Les blessures : une blessure soudaine, comme une chute ou un accident de voiture, peut endommager les disques intervertébraux et entraîner une hernie discale.
Les mouvements répétitifs : les mouvements répétitifs, comme ceux que l'on effectue lors de certains emplois physiques ou sports, peuvent provoquer une usure accrue des disques intervertébraux, augmentant le risque de hernie discale.
La sédentarité : une position assise prolongée ou un manque d'exercice peut affaiblir les muscles de la colonne vertébrale, ce qui peut mettre une pression accrue sur les disques intervertébraux et augmenter le risque de hernie discale.
Les troubles génétiques : certains troubles génétiques qui affectent les disques intervertébraux peuvent augmenter le risque de hernie discale.
Les mauvaises postures : une mauvaise posture, comme une position assise ou debout qui met une pression excessive sur les disques intervertébraux, peut augmenter le risque de hernie discale.

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes d'une hernie discale peuvent varier en fonction de la localisation de la hernie et de la gravité de l'affection. Voici quelques-uns des symptômes les plus courants :
Douleur : la douleur est le symptôme le plus courant d'une hernie discale. La douleur peut être localisée dans la région de la hernie ou se propager dans les membres inférieurs ou supérieurs. La douleur peut être constante ou intermittente.
Engourdissement ou picotements : une hernie discale peut exercer une pression sur les nerfs environnants, ce qui peut entraîner une sensation d'engourdissement ou de picotements dans les membres inférieurs ou supérieurs.
Faiblesse musculaire : si les nerfs qui contrôlent les muscles sont affectés par la hernie discale, cela peut entraîner une faiblesse musculaire dans les membres inférieurs ou supérieurs.
Problèmes de mobilité : une hernie discale peut limiter la mobilité de la colonne vertébrale, ce qui peut rendre certains mouvements difficiles ou douloureux.
Douleur accrue en position assise : certaines hernies discales peuvent causer une douleur accrue en position assise, car cela peut exercer une pression accrue sur la colonne vertébrale.
Douleur accrue lors des mouvements de la colonne vertébrale : certaines hernies discales peuvent causer une douleur accrue lors des mouvements de la colonne vertébrale, car cela peut exercer une pression accrue sur la hernie.

Y a-t-il des alternatives à la chirurgie ?

Oui, il existe des alternatives à la chirurgie pour traiter une hernie discale. En fait, la plupart des cas de hernie discale se résolvent sans intervention chirurgicale. Voici quelques-unes des options de traitement non chirurgicales :
La thérapie physique : la thérapie physique peut aider à soulager la douleur et à améliorer la mobilité en renforçant les muscles de la colonne vertébrale et en améliorant la posture.
Les médicaments : les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent aider à réduire l'inflammation et la douleur associées à une hernie discale. Les analgésiques peuvent également être utilisés pour soulager la douleur.
Les injections épidurales : une injection épidurale peut aider à soulager la douleur en réduisant l'inflammation autour de la hernie discale.
Le repos : un repos relatif peut aider à soulager la douleur en réduisant la pression sur la hernie discale.
Les techniques de relaxation : des techniques de relaxation, comme le yoga ou la méditation, peuvent aider à soulager la douleur en réduisant le stress et la tension musculaire.

Quand faut-il opérer?

Le traitement d’une sciatique par hernie discale, sauf cas d’urgence, commence toujours par le repos relatif, le traitement antalgique, anti-inflammatoire et décontracturant, voire les corticoïdes. Si la douleur ne disparaît pas on peut proposer une infiltration (corticoïdes locaux) épidurale ou péri-radiculaire radio-guidée. D’autres thérapeutiques sont parfois proposées avec des résultats inconstants : acupuncture, port d’un corset, prise en charge rééducative. Une intervention neurochirurgicale vous sera proposée schématiquement dans 2 cas de figure : soit en urgence s’il existe une paralysie avérée des muscles innervés par la racine comprimée (déficit du pied ou du quadriceps), s’il existe un syndrome de la queue de cheval (déficit musculaire et troubles sphinctériens par compression majeure de plusieurs racines) ou lorsque la sciatique est qualifiée d’hyperalgique, résistante aux traitements antalgiques majeurs, comme les morphiniques ; soit lorsque la sciatique dure depuis plusieurs semaines, entrainant un handicap fonctionnel important, une gêne dans la vie quotidienne, et ce malgré toutes les thérapeutiques proposées. Le but de l’intervention est de faire disparaître la douleur sciatique. Dans la majorité des cas les douleurs lombaires persistent.
Le principe de l’intervention est toujours le même. Sous anesthésie générale, on réalise une incision cutanée en regard de l’espace discal intéressé, le plus souvent après un contrôle radioscopique, et l’on aborde l’espace interlamaire ou se trouve le ligament jaune (ligament tendu entre deux lames). Ce ligament est ensuite incisé, puis réséqué. On se retrouve ainsi dans le canal vertébral. Le chirurgien repère ensuite la racine comprimée par la hernie discale. Celle-ci sera retirée à l’aide d’une pince à disque. Parfois le disque sera cureté, notamment si le ligament a été largement ouvert par l’extériorisation de la hernie, et ce pour éviter que des fragments discaux ressortent prématurément. Le chirurgien vérifie la parfaite liberté de la racine, l’absence de saignement, puis après avoir lavé l’espace opératoire avec du sérum physiologique, il referme l’abord chirurgical plan par plan.
En fonction de l’habitude de chacun il existe des variantes techniques. L’installation du patient peut être différente : position ventrale sur cadre, position génu-pectorale ou décubitus latéral. L’anesthésie est parfois loco-régionale (anesthésie péri-durale). Certains utilisent le microscope opératoire ou des lunettes grossissantes. Les écarteurs peuvent être des lames ou des tubes. D’autres utilisent une caméra. Parfois, s’il existe une arthrose importante, le chirurgien peut ouvrir le canal rachidien de façon plus importante pour libérer la racine d’une contrainte osseuse associée. Le but de l’intervention est de parfaitement libérer la racine, avec une voie d’abord la plus minime possible.

Quelle est la durée de récupération ?

La durée de récupération après une opération de la hernie discale peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que l'emplacement de la hernie, le type de chirurgie effectuée et la gravité de la hernie. En général, la récupération après une opération de la hernie discale peut prendre plusieurs semaines à plusieurs mois.
Voici à quoi ressemble typiquement la période de récupération après une chirurgie de la hernie discale :
Dans les premiers jours suivant l'opération, vous pouvez ressentir de la douleur et de l'inconfort, pour lesquels votre médecin vous prescrira des médicaments antidouleur et anti-inflammatoires.
Vous devrez peut-être rester à l'hôpital pendant quelques jours après l'opération, en fonction de la gravité de la hernie et du type de chirurgie effectuée.
Au cours des semaines suivantes, vous devrez éviter les activités qui pourraient exercer une pression sur la colonne vertébrale, comme soulever des objets lourds ou faire du sport.
Vous devrez également suivre un programme de rééducation qui peut inclure des exercices de thérapie physique pour aider à renforcer les muscles de la colonne vertébrale et à améliorer la mobilité.
Il est important de suivre les instructions de votre médecin concernant la récupération et le retour à vos activités normales.
En général, la plupart des personnes peuvent reprendre leurs activités normales dans les 4 à 6 semaines suivant l'opération. Cependant, la période de récupération peut varier en fonction de la gravité de la hernie et du type de chirurgie effectuée. Il est important de discuter avec votre médecin de la durée de récupération prévue pour votre cas particulier.